Maison Ailleurs...

… garde de son passé d’évêché le goût du silence, de la lumière et des confessions. Demeure de caractère, intimiste, à la fois chargée d’histoire et résolument ancrée dans un présent bien vivant, cet hôtel particulier est rénové comme un hommage au passé avec un twist résolument contemporain.

Dès l’entrée, au pied de la perspective vertigineuse du grand escalier d’honneur, un fauteuil crapaud capitonné, orange vif, met la puce à l’oreille : le décor des lieux est sacrément désacralisé !

Maison Ailleurs accueille aujourd’hui les voyageurs avec la tranquille assurance des lieux qui ont traversé le temps. Elle aime la lumière qui glisse sur ses parquets, le grain chaud de ses tomettes, les voix feutrées qui montent dans l’escalier.

Loin du luxe tapageur, elle préfère la justesse : une hospitalité sincère, des détails qui comptent, et ce sentiment rare d’être attendu.

Un crédo, envelopper les séjours des voyageurs d’attentions, mais toujours dans la plus grande discrétion. On se soustrait au quotidien, à l'urgence du temps, pour s’offrir une pause temporelle.

Certaines valeurs simples impriment ici le quotidien, comme l’authenticité et la générosité

Un séjour enchanteur ! Maison Ailleurs porte parfaitement son nom : on s’y sent comme dans une parenthèse hors du temps. La maison est pleine de charme, le confort est irréprochable et l’atmosphère incroyablement apaisante. Merci pour cet accueil attentionné qui a rendu notre passage à Chartres encore plus spécial. (Jade M.)

Superbe lieu pour un week-end en famille ou en couple à 2 pas de la cathédrale, du centre historique et des restaurants. Excellent accueil, guidé pas à pas par nos hôtes. La suite Bleu de Chartres était très agréable et confortable. A réserver les yeux fermés ! (Alexandre E.)

Un hâvre de paix. Le site est magnifique, à deux pas de la Cathédrale, les prestations de qualité, l'accueil et les attentions de Marthe touchantes. Nous recommandons sans réserve. (Loïc Le F.)

Portrait d'une grande dame ...

Née au XIIe siècle, confisquée par Charles V fin XIVe, offerte alors à son 1er chapelain comme prix du soutien de l’Église à sa majesté, j’ai entendu des prières, des rires et peut-être même quelques confidences royales. On dit qu’une reine aurait franchi ma porte… je ne démens pas.

Au XVIIIe siècle, Mgr de Fleury, Premier aumônier de Marie Leszczynska , puis grand-aumônier de Marie-Antoinette, m’a offert une aile au sud, baignée de lumière. J’ai alors reçu des dîners officiels, des réceptions, des conversations feutrées sous mes hauts plafonds. Puis vint la Révolution et les chamailleries entre bonapartistes et royalistes. Mes murs ont tout entendu.

Redevenue évêché début XXe, je retrouve le calme avant de tourner une nouvelle page en 1992. Depuis, je respire autrement. On m’a redonné du souffle, un jardin sous les tilleuls tricentenaires, et une nouvelle mission : accueillir ceux qui me choisissent.

Aujourd’hui, je ne suis ni une maison d’hôtes, ni tout à fait hôtel. Je suis Maison Ailleurs, un lieu qui reçoit avec reconnaissance et veille sur les moments qu’on lui confie.

La mission première de cette demeure est d’être un lieu où l’on s’autorise à lâcher prise, à se retrouver et où on s'affranchit du temps.

Bref, où prendre le temps de vivre prend tout son sens.
Il n’est donc pas surprenant que l’humain et le « vrai » au travers de l’artisanat et de pièces de créateurs habillent les lieux. La maison n’aurait pas été complète si les mains précieuses d’artisans locaux n’avaient contribué à sa renaissance.

Le jardin à la française de Maison Ailleurs

Après des haies d’ifs, des carrés de buis, des arbres taillés en topiaires et de nombreux rosiers, le jardin se distingue par la présence d’abondantes vivaces qui poussent librement dans les carrés, le long des allées, en clin d’œil aux jardins anglais.

Cet espace est géré le plus naturellement possible, avec des outils essentiellement manuels et des produits naturels ou organiques

Un bon accueil est fait aux plantes qui couvrent le sol pour le protéger et limiter ainsi le désherbage. Le produit des tailles selon sa nature, alimente un compost voué à fortifier la terre ou bien est réduit en copeaux pour pailler les massifs et certaines allées, dans un souci de recyclage naturel.